Le choix de la zone géographique n'est pas sans influence sur l'analyse des données de consommation d'énergie.
Si les échanges commerciaux de cette zone avec l'extérieur sont importants, on court un grand risque de fausser l'analyse énergétique. En effet, si les échanges d'énergie seront bien comptabilités, ceux du contenu énergétique des autres biens ne le seront pas. On en arrive ainsi facilement à imputer à l'entité A une consommation d'énergie qui en réalité est destinée à l'entité B.
Dans la mesure ou une moyenne ne représente pas toujours correctement une réalité, il y a un certain avantage pour l'analyse à se baser sur une zone géographique dans laquelle les modes de vie des habitants se ressemblent plus ou moins.
Ces deux raisons expliquent le choix de l'Europe des 15 pour l'analyse des consommations d'énergie. Il va sans dire que, d'ici quelques années, elle devra porter sur l'Union Européenne dans son ensemble.
Un isotope est un atome dont le noyau est composé du même nombre de protons qu'un autre mais d'un nombre de neutrons différent. C'est le nombre de protons qui définit les caractéristiques chimiques d'un élément et donc son nom dans le tableau périodique de Mendeleïev. Le nombre de neutrons intervient dans la masse de l'atome et dans la stabilité du noyau dans le temps. Par example, le carbone 14 (il y a 6 protons et 8 neutrons dans le C14) est un isotope du carbone ordinaire (6 protons et 6 neutrons).
C'est parce que les atomes de C14, représentent une petite proportion du carbone naturel et qu'ils ne sont pas parfaitement stables, se désintégrant progressivement dans le temps, qu'ils permettent la datation d'objets enfouis il y a bien longtemps.
Le kep est une unité d'énergie qui correspond au pouvoir calorifique inférieur (PCI) d'un kilogramme de pétrole standard. Elle correspond à 42 MJ (mégajoule) ou à 11,6 kWh (kilowattheure). C'est la même quantité d'énergie que celle qu'il faut pour hisser 2.000 sacs de 50 kilos en haut d'un immeuble de 14 étages ! Elle correspond approximativement à un litre de carburant ou à un mètre cube de gaz.
Ce rayonnement est composé de particules, les photons, qui se propagent dans l'espace et peuvent interagir avec la matière. Les exemles connus sont :
Dans tous les cas il s'agit des mêmes particules, les photons. Seule leur fréquence (couleur) varie et, par conséquent, leur longueur d'onde.
Le pouvoir calorifique d'un combustible est la quantité de chaleur dégagée par la combustion d'un kilogramme, d'un litre ou d'un mètre cube de ce combustible. On distingue :
Le pouvoir calorifique inférieur ou PCI lorsque l'eau produite par la combustion est évacuée dans les fumées sous forme de vapeur.
Le pouvoir calorifique supérieur ou PCS lorsque l'eau produite par la combustion est évacuée sous forme liquide.
Le PCS est supérieur au PCI d'une quantité égale à la chaleur récupérée par la condensation de la vapeur d'eau.
Le watt (W), kilowatt (kW), mégawatt (MW), gigawatt (GW), térawatt (TW), petawatt (PW), etc. sont des déclinaisons de la principales unité de puissance. La puissance est la capacité à fournir un travail ou de l'énergie lorsqu'elle est mise en oeuvre pendant un certain temps. Chacune vaut mille fois plus que la précédente : un gigawatt vaut mille mégawatts.
Le wattheure (Wh), kilowattheure (kWh), mégawattheure (MWh), gigawattheure (GWh), térawattheure (TWh), petawattheure (PWh), etc. sont des déclinaisons d'une unité d'énergie (ou de travail). Chacune correspond à l'énergie produite par la mise en oeuvre de la puissance correspondante pendant une heure. Par exemple, une ampoule de 13 watts qui est utilisée pendant 2 heures aura consommé 26 wattheures.
L'unité de base de l'énergie est le joule (J). Le watt étant, par définition, la puissance qui permet de produire un joule par seconde (1 W = 1 J/s), 1 wattheure représente la même quantité d'énergie que 3.600 joules.
Flux d'énergie, puissance de un watt (W) répartie sur une surface de un mètre carré.